Voila j'ai pris cela sur le site de la federation francaise d'Attelage : Ma FFE
Attelage - Présentation
Le cheval attelé est une image qui nous est familière tant elle s'inscrit dans notre histoire proche. Le moteur a remplacé la traction animale mais il suffit de prendre place dans un attelage pour ressentir un plaisir intact riche de sensations. Car le cheval est, selon certains, plus apte à tirer une charge qu'à la porter sur son dos. C'est ce que ressentent sûrement les nombreux amateurs qui pratiquent cette discipline pour leur plaisir ou pour la compétition. Presque tous les chevaux et poneys peuvent être attelés et offrir ainsi une nouvelle preuve de leur générosité.
LES MOTS DE L'ATTELAGE
Les guides : longues lanières de cuir permettant au meneur de diriger les chevaux.
Le collier : pièce du harnachement permettant la transmission de la force de traction.
Reculement ou avaloir : large pièce de cuir entourant l'arrière-main et permettant de faire reculer la voiture ou de retenir celle-ci lors des décélérations, descentes et arrêts pour voir le cheval.
Garnir : placer le harnais sur l'animal avant de l'atteler à la voiture de ce qui est nécessaire pour atteler.
Dégarnir : enlever le harnais.
Les compétitions d'attelage s'apparentent au concours complet d'équitation par la grande variété d'efforts que doivent produire les chevaux qui sont jugés en dressage, en endurance et lors d'épreuves de maniabilité.
C'est le meneur qui conduit l'attelage, il peut être aidé par des grooms qui seront autorisés à descendre pour aider dans certaines phases du parcours. Les compétitions d'attelage sont ouvertes aux équipages à un, deux ou quatre chevaux et se décomposent en trois épreuves distinctes :
L'épreuve de dressage se déroule sur une carrière dont les dimensions varient selon l'importance de l'attelage. Les concurrents doivent effectuer une reprise au cours de laquelle le jury appréciera l'impulsion, le style, la régularité des allures mais aussi la propreté et l'état général de l'attelage. Le meneur sera jugé sur sa technique et sa maîtrise.
Suit le marathon qui comprend trois à cinq sections à vitesse imposée. Cette épreuve teste l'endurance, la résistance, la vitesse et la maniabilité des chevaux et l'habileté du meneur sur un terrain varié.
La première section se déroule sur routes et chemins et se parcourt à allure libre. Suit un itinéraire au pas d'un kilomètre environ suivi d'une première halte. Pour la troisième section, l'attelage devra évoluer à une allure soutenue de 18 à 19 km/h sans tomber dans le galop. Suit un nouveau parcours au pas avec un arrêt durant lequel les vétérinaires examinent les chevaux.
La dernière section offre huit obstacles naturels ou artificiels : gué, rampes accentuées, chicanes, dévers, virages prononcés… à aborder dans un ordre précis. Le temps compte et les meneurs doivent se montrer rapides et précis.
Actuellement, les parcours ont tendance à comprendre les phase 1, 2 et 5.
L'épreuve de maniabilité est la dernière de la compétition et demande au meneur une parfaite maîtrise de son attelage. Elle s'effectue sur une piste étroite et sinueuse jalonnée de portes balisées par des cônes surmontés de balles. Des pénalités sont infligées pour chaque balle tombée ou dépassement du temps imparti.
Le vainqueur est celui qui totalise le moins de points de pénalité à la fin des trois épreuves.
La pratique de l'attelage demande un équipement fiable et adapté. Les véhicules utilisés pour le marathon sont spécifiquement ***çus pour ce genre d'épreuve. Ils sont munis de freins à disque comme pour les automobiles.
De longues heures d'entraînement sont nécessaires pour mener un attelage au plus haut niveau. En principe tous les chevaux de selle peuvent être attelés, cependant certaines races expriment des aptitudes particulières et sont plus largement représentées en compétition. De même, les poneys sont utilisées dans les compétitions d'attelage où ils développent de bonnes aptitudes. La plupart sont menés par des adultes. Les enfants disposent d'épreuves spécifiques, adaptées à leur âge et à la taille de leurs montures.
Il existe depuis la saison 2002/2003, une Coupe du monde indoor se déroulant en palais lors des grands concours hippiques internationaux de la saison d'hiver. Cette épreuve est réservée aux attelages à quatre chevaux et se court sur une épreuve de maniabilité. On retrouve dans cette épreuve l'aspect spectaculaire des courses de chars d'antan.
ETONNANT NON ?!
Bien que la Chine découvrit tardivement l'équitation et la force motrice du cheval, elle sut développer en matière d'attelage les plus grandes inventions.
C'est à elle que nous devons la bricole, le collier et la courroie de reculement.
C'est également les Chinois qui mirent au point les attelages à brancards latéraux et l'attelage en tandem.
Dans les arènes de l'Empire Romain, les courses de chars étaient un sport national qui opposait quatre attelages de quatre chevaux portant chacun une couleur (vert, rouge, bleu et blanc) et le plus souvent soutenu par une faction politique.
LES MOTS DE L'ATTELAGE
Les guides : longues lanières de cuir permettant au meneur de diriger les chevaux.
Le collier : pièce du harnachement permettant la transmission de la force de traction.
Reculement ou avaloir : large pièce de cuir entourant l'arrière-main et permettant de faire reculer la voiture ou de retenir celle-ci lors des décélérations, descentes et arrêts pour voir le cheval.
Garnir : placer le harnais sur l'animal avant de l'atteler à la voiture de ce qui est nécessaire pour atteler.
Dégarnir : enlever le harnais.
Un brin d'histoire…
La domestication du cheval par l'homme se situe entre le IVème ou le Vème millénaire avant Jésus-Christ, probablement en Asie Centrale. Venu s'ajouter aux troupeaux de chèvres et de moutons, le cheval est un généreux pourvoyeur de viande, de cuir et le lait des juments une boisson appréciée.
La sédentarisation des peuples entraînant le développement de l'agriculture et de l'élevage conduit tout naturellement l'homme à user de la force motrice du cheval, au même titre que celle du bœuf et de l'âne.
Bientôt, l'utilisation du cheval attelé à des fins militaires apparaît évidente. De nombreuses peintures et fresques témoignent de la présence d'attelages au sein des armées. En 1360 avant J.C., le manuel de Kikulis, grand écuyer du roi hittite Suppiluliuma, aborde avec beaucoup de précision l'entraînement du cheval attelé. Au IIème siècle avant notre ère, l'emploi des chars pour les batailles se généralise du Sahara à l'Asie Centrale. De leur côté, Grecs et Romains aiment l'attelage pour le prestige et le sport ; des courses de chars se disputent dans les arènes où elles sont très appréciées du public.
Au fil des siècles, la traction hippomobile est utilisée principalement pour le transport de marchandises, les communications postales, l'agriculture et l'industrie ; les armées préférant peu à peu la cavalerie légère aux attelages.
Le XIXème siècle et le début du XXème marquèrent le retour massif de la traction hippomobile. La révolution industrielle et l'augmentation rapide des populations urbaines amènent un besoin croissant de chevaux pour le transport des personnes et des marchandises. C'est aussi l'époque des équipages luxueux rivalisant d'élégance dans les grandes villes d'Europe.
L'arrivée de l'automobile marque la fin de cette époque et en France, seuls les Haras Nationaux et quelques passionnés restent capables de présenter des attelages complets. L'Allemagne, la Suisse et de nombreux pays de l'Est quant à eux continuent à organiser des compétitions d'attelage et dominent très largement la discipline.
En France, l'attelage prend une nouvelle dimension dans les années 70 sous l'impulsion de l'Association Française d'Attelage et d'autres associations régionales. Des compétitions sont à nouveau organisées et des brevets qualifient les meneurs.
Grâce à l'énergie et la ténacité des pratiquants, la discipline s'organise et de nombreuses compétitions permettent aujourd'hui aux attelages français de se mesurer sur des épreuves de qualité aux meilleurs niveaux.
L'attelage est, avec l'endurance et la voltige, l'une des trois disciplines de haut niveau non olympique.
DE + : si vous avez des questions je peux me renseigner donc n'hesitez point kiss