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haflinger
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 | Sujet: Etho dans les Galops ??  Mer 31 Oct - 22:41 | |
| Nicolas Blondeau voudrait que l'éthologie soit inclus dans les galop ...
Voila la lettre qu'il a adressé a Serge Lecomte :
Objet : Intégration des Savoirs éthologiques aux Galops d’équitation
Le 24 septembre 2007
Monsieur le Président,
Voilà cinq ans que la Fédération française d’équitation a eu la très bonne idée de créer une nouvelle « discipline », intitulée Equitation éthologique.
Une très bonne idée, car il était urgent de « remettre le cheval au centre », autrement dit de renouer avec la notion d’homme de cheval à laquelle tenait tant nos maîtres.
Cinq ans plus tard, nous nous retrouvons dans la situation où moins de dix opérateurs (contre 6400 centres équestres) sont autorisés à dispenser un savoir (et des Savoirs) dont la teneur, vous le reconnaîtrez en tant qu’ancien élève de Maître Couillaud, relève du b.a. ba de l’équitation.
Il est à mon sens urgent de replacer l’équitation éthologique au sein du dispositif de l’enseignement de l’équitation dispensée par les centres équestres.
Plus soucieux de l’intérêt général que de la protection d’avantages mercantiles, je pense qu’il est tout à fait réalisable et opportun à l’heure où, semble-t-il, une réforme des Galops est envisagée, d’y intégrer les fondamentaux que la démarche « éthologique » a réactualisés : observation et abord du cheval, travail à pied, progression conjointe des deux éléments du couple cavalier-cheval, ou cavalier-poney.
L’équitation dite « éthologique » devrait à mon sens être au service de l’équitation sportive, et à fortiori, de loisir – dont les pratiquants aspirent à mieux connaître le cheval, au respect de l’animal et à la sécurité.
Il est du ressort de la FFE de mettre en place des examens qui tiennent compte de la démarche qui a été celle des opérateurs d’équitation éthologique, dont la raison d’être ne se justifierait plus. De fait, cette matière est le fondement même de la relation homme-cheval, donc de l’équitation et ne peut se trouver durablement installée en tant que « discipline », au risque de faire passer les autres disciplines reconnues par la FFE comme « non-éthologiques », message pédagogique difficile à assumer, vous le reconnaîtrez.
Pour ma part, je me réjouis de l’intérêt suscité par cette approche, compte tenu du fait que cela m’a permis de codifier les bases d’une équitation saine. Equitation saine qu’il serait mesquin d’entretenir dans quelques laboratoires (attribuant des diplômes qui ne permettent pas d’enseigner, les BFEE) (1), laboratoires qui risquent de se transformer en chapelles, avec les dangers que cela comporte de division plutôt que de fédération.
Dans cet esprit, je me tiens à votre disposition pour collaborer à l’élaboration d’un programme d’intégration des Savoirs au Galops (ou tout autre examen d’équitation, voire de diplômes d’Etat). Cette évolution étant, je suis sûr que vous en conviendrez, essentielle pour permettre une réelle progression de l’équitation en France.
(1) La confusion qui règne en ce domaine ne manquera pas tôt ou tard de provoquer de graves problèmes juridiques...
Source : http://www.ecoleblondeau.com/main/detail.asp?srubriquid=61 | |
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